A new world is coming : Apocalypsoon...
29 Avril 2012
En base du capitalisme, nous avons la recherche de profit. Pour tout service rendu, une rétribution est demandée, dont la valeur doit être supérieure à ce que le fournisseur a investi pour le livrer, afin que le système soit rentable.
Si Jésus avait été capitaliste, il aurait donc évalué le coût de sa prestation de sauvetage du monde en fonction du retour sur investissement qu'il a obtenu, à savoir : la crucifixion. Vu sous cet angle, il n'aurait peut-être pas fait le choix de vendre sa vie !
Pas sûr que Dieu soit non plus un très bon investisseur du coup, parce qu'on ne peut pas dire que l'homme soit l'espèce la plus rentable sur Terre : elle détruit ce que Dieu a créé pour elle, à un rythme supérieur auquel la création devrait s'autodétruire !
La nature aussi est assez mauvaise gestionnaire en fait : certains arbres, par exemple, ont passé des décennies à créer leur produit élaboré, pour finalement être coupés sans ménagement, et même pas utilisés, mais brûlés, parce qu'ils gênaient l'établissement de champs de maïs !
Peut-être donc que la base de la vie ne doit pas être vue sous l'angle de la rentabilité ? Ou alors notre valeur aux yeux de Dieu se situe à un autre niveau : peut-être que le coût de la vie de Jésus ou de la santé de la planète est bien inférieur aux éclats de rire qu'il doit se payer en nous regardant ?
Dur de croire au cynisme d'un être que nous croyons parfait... L'hypothèse que nous sommes moins appelés à être rentables qu'à être solidaires semble donc plus probable. Jésus et notre mère Nature, Gaïa, sont censés nous avoir montré cette voie...
Et si Dieu n'existait pas ? On peut continuer à croire qu'il sera plus rentable d'avancer ensemble main dans la main qu'en durcissant la concurrence qui nous oppose, et risquer les régulières révoltes des perdants du système capitaliste...
Apocalypsoon...